En partie amnésique, l'agent gouvernemental Ethan Burke se réveille blessé en pleine forêt près de Wayward Pines, petite ville américaine idéale perdue au cœur des montagnes et d’une nature luxuriante. Sans possibilité d’en sortir et de contacter le monde extérieur, Ethan y trouve refuge mais il y a quelque chose de pourri dans ce paradis, il en est certain : les sourires sonnent faux, les situations du quotidien semblent factices, les gens se comportent bizarrement et quelqu’un (ou quelque chose ?) semble rôder derrière la clôture électrifiée qui entoure la ville.
Alors que les péripéties étranges s'enchainent et que Ethan commence à douter de sa santé mentale, la vérité, glaçante, se dévoile progressivement... Une vérité qui pourrait avoir de lourdes conséquences et voir cette société "parfaite" s’embraser.
Ce récit très « Stephenkindien » commence comme un thriller pour glisser vers de l’anticipation dystopique teintée de science-fiction et d’horreur (on notera d'ailleurs les très parlantes illustrations des trois couvertures). Avec ses personnages caricaturaux et sa narration cinématographique, cet hommage évident à Twin Peaks saupoudré de The Truman Show se lit comme un blockbuster, pour un auteur friand de pop culture.
Vif, prenant, haletant, Wayward Pines est le bon cocktail pour une trilogie page turner qui se dévore d'un bloc !